Ce poème, lauréat du prix Malrieu 1983, fut publié une première fois par la revue SUD (N°52, Marseille, 1984), et une seconde fois, en 1986, accompagné de 28 photographies de Didier Sorbé, par les éditions Fanlac, 12 rue du Professeur-Peyrot, 24000, Périgueux. (05.53.53.41.90) |
Je dis : je-ne-sais-quoi demeure, ni souvenir ni l’âme
dans son séjour : l’insaisissable, cela qui fut. Nous avons plus pour cela qu’une abstraction
de philosophe : nos âmes soulevées… Je dis : ce ne sera jamais, tous, comme s’ils n’avaient
jamais été. Je dis : ce fait de tous avant la fumée, infime
et presque rien mais plus que rien infiniment, – éclair,
est éternel. Je dis : non une part que le naufrage excepta, je dis
: tout. Les Noms de Prague, page 42. |
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